René
L'orgueilleux ruisseau s'applauditd'abord de sa puissance . mais, voyant que tout devenait désert sur sonpassage, qu'il coulait abandonné dans la solitude, que ses eaux étaienttoujours troublées, il regretta l'humble lit que lui avait creusé la nature, les oiseaux, les fleurs, les arbres et les ruisseaux, jadis modestes compagnons de son paisible cours.